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Un important incendie s’est déclaré ce mercredi 29 mars, tôt le matin à Novara (entre Milan et Turin) en Italie, dans une usine de produits chimiques de peinture ‘KEMI’.
L’incendie a été maitrisé rapidement grâce aux émulseurs polyvalents (alcool résistant) de PROFOAM.
Voici l’interview de M. Attilio Morandi, directeur général de l’usine de PROFOAM paru dans plusieurs journaux italiens :
«Sono stato tra i primi ad arrivare – racconta Attilio Morandi, proprietario della ditta Profoam. Alle sette e mezza leggevo il giornale quando ci siamo accorti che la fabbrica vicino stava andando a fuoco. Sapendo che lavoravano con i solventi sapevo che non potevano spegnere con l’acqua. La loro fortuna è che noi produciamo lo schiumogeno che viene usato per spegnere gli incendi e quindi lo abbiamo subito fornito».
Traduction :
« J’ai été parmi les premiers à arriver – explique Attilio Morandi, directeur de la société Profoam. À 07h30, j’étais en train de lire le journal, quand j’ai réalisé que l’usine voisine était en feu. Sachant qu’ils travaillaient avec des solvants, l’incendie ne pouvait pas s’éteindre avec de l’eau. Par chance, en tant que fabricant de mousses anti-incendie, nous avons pu immédiatement leur fournir les émulseurs appropriés. »
Le feu a été très vite maitrisé grâce à l’intervention des pompiers italiens mais aussi à la performance des émulseurs de PROFOAM.
Incendie à l’usine chimique de KEMI
Dans la zone industrielle de San Pietro Mosezzo, aux portes de Novara s’est levée une très haute colonne de fumée noire et des explosions ont été entendues, ce mercredi 29 mars.
Très tôt ce matin-là, un nuage noir et malodorant s’est levé dans le ciel et a recouvert la ville de noir. La fumée, avec des flammes de cinquante mètres de haut, est visible dans tout l’arrière-pays jusqu’à la province voisine de Verceil.
L’entreprise concernée est la société Kemi Srl, qui produit des peintures, des colorants industriels et des solvants.
Toute la zone a été évacuée jusqu’à Casalgiate. Cet incendie a probablement été causé par une fuite de solvant.
Sauver les 30 salariés sur place
Une cinquantaine de personnes travaillaient dans l’entreprise. Quand l’incendie a éclaté, il y en avait une trentaine sur place, et tous ont réussi à se mettre en sécurité. « Tout le hangar a explosé, tout a brûlé », dit une femme sur le parvis devant l’usine dans une vidéo diffusée par un conseiller municipal de Novara.
Le plan d’urgence de l’entreprise a été activé immédiatement.
Une heureuse coïncidence a permis d’accélérer considérablement les temps d’extinction du feu. « Près de Kemi – dit le maire de Novara Alessandro Canelli – il y a Profoam, une entreprise qui produit des mousses anti incendie, capable d’éteindre ce type de feu. La disponibilité de l’entreprise a permis une extinction plus rapide des flammes, en limitant les conséquences environnementales ».
Un nuage noir
Le vent déplace le nuage noir vers la Lombardie. Sur place, outre les gendarmes et les pompiers, les équipes de l’ARPA (Agence régionale de protection de l’environnement) se sont rendues pour les premiers relevés. Les explosions entendues dans les premiers instants de la détonation seraient dues à l’éclatement des plaques d’égouts. Il y a de longues files d’attente de voitures à la sortie Vercelli. « L’incendie a été complètement éteint et la répercussion environnementale sur la ville n’est pas alarmante », a encore expliqué M. Canelli. Mais la mairie recommande de garder les fenêtres fermées et de rester à l’intérieur.
« Les pompiers ont réussi à contenir les flammes. Il ne devrait pas y avoir de risque d’explosions graves », a ajouté le maire dans une retransmission en direct sur Facebook depuis le lieu de l’accident.
Mais l’épaisse nappe de fumée noire qui s’élève depuis maintenant deux heures, et qui a envahi le ciel, suscite beaucoup d’inquiétude chez les citoyens. La Municipalité réitère l’invitation à bien fermer les fenêtres et à rester chez soi.
« Les premières mesures – explique Jacopo Favola, à la tête d’ARPA Nord-Est Piemonte – ont été effectuées à proximité immédiate de l’incendie (sur le monoxyde de carbone, le formaldéhyde et le sulfure d’hydrogène) et n’ont révélé aucune situation dangereuse. Et d’autres contrôles analytiques sur la qualité de l’air et la gestion des eaux d’incendie sont en cours. Le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, a également exprimé son attention sur la question. Le ministre, en remerciant le personnel qui a immédiatement travaillé pour éteindre l’incendie, a demandé à ISPRA de surveiller et de signaler au MASE tout dommage causé à l’environnement par les flammes qui ont touché l’usine de solvants chimiques.
Ils travaillaient avec un solvant quand ils n’ont pas remarqué sa fuite. Ce serait cela qui aurait déclenché l’incendie qui a ensuite éclaté dans toute l’usine KEMI de San Pietro Mosezzo, entreprise chimique de solvants où travaillent une trentaine d’ouvriers, immédiatement évacués.
Une enquête ouverte
En trois heures, l’incendie a été maîtrisé par les pompiers bien que l’odeur âcre de plastique brûlé continue de se sentir dans toute la zone industrielle près de la société.
Deux équipes d’ARPA sont arrivées sur place pour détecter la possibilité d’éléments toxiques dans l’air. Selon l’Agence Régionale de Protection de l’Environnement, les premiers relevés effectués avec des instruments portatifs autour de l’incendie sur le monoxyde de carbone, le formaldéhyde et le sulfure d’hydrogène n’ont pas mis en évidence de situations dangereuses.
Toutefois, d’autres analyses de la qualité de l’air et de la gestion des eaux sont en cours.
« L’incendie a été complètement éteint, on n’a pas de blessé parmi les travailleurs de l’entreprise – a expliqué le maire de Novare, Alessandro Canelli.
Selon les dernières données fournies tout à l’heure par ARPA, elle n’est pas significative, donc aucun danger ni risque pour la santé des citoyens ». Il faut éviter de faire du sport en plein air.
Merci aux forces de l’ordre et aux pompiers, arrivés également de Vercelli
Dans la zone environnante, initialement évacuée, on est déjà revenu aux activités normales.
Source : Journal Corriere Torino